Le réseau des tours d'observation au Québec


Époque des tours à feu

Le système de protection des tours d'observation a été implanté tour au Québec dans les années 1910-1911, pour favoriser la détection des feux de forêt, remplaçant ainsi une grande partie des patrouilleurs terrestres de l'époque. En 1912, puisque les feux affectaient grandement l'économie forestière, le gouvernement s'associa avec les concessionnaires pour constituer un véritable réseau de tours à feu. Par réseau, on comptait en moyenne huit tours d'observation où travaillait, dans chacune, un observateur de la zone forestière environnante.
Bien que très efficace, ce réseau était devenu trop dispendieux et il fut graduellement remplacé, vers la fin des années 1960, pour laisser place aux avions de détection.

Emplacement de la tour d'observation

L'emplacement de la tour d'observation était d'une importance capitale dans la détection des feux de forêt. Elle devait être située près d'un cours d'eau tant pour son accessibilité, à l'époque les chemins forestiers étaient rares, que pour la consommation du garde-feu. De plus, la tour à feu était érigée au sommet de la plus haute montagne afin d'avoir une meilleure vue de l'ensemble à protéger.

Structure de la tour

structure En général les tours étaient constituées d'une armature métallique ou en bois, atteignant une centaine de pieds (de 30-35m). Sa stabilité était assurée par des câbles d'acier ancrés dans le roc. Elles étaient aussi munies d'une échelle à crinoline ayant pour but de sécuriser l'accès au sommet où se situait la cabine. Cette dernière, de forme octogonale, portait une fenêtre sur chacune de ses faces.